L’OMBRE du VENT
Carlos Ruiz ZAFON
Grasset, 2004
(Par Mireille Bourjas)
Force des livres et de la littérature, un livre, un seul va changer la vie d’un personnage et le suivre à chaque étape de sa vie.
Dans le cimetière des livres oubliés de Barcelone, les souvenirs, les regrets, les rancoeurs ne sont pas morts. Des jeunes gens qui ont partagé des émotions, des aventures de jeunesse, des malheurs…finissent par se perdre et perdre leur âme dans les dédales de Barcelone et de l’histoire espagnole. On pourrait aussi parler du problème du choix, choix que chaque personnage fait, choix qui dirige toute leur vie, choix dont on ne peut s’extraire sans se renier, choix destructeur bien souvent.
L’ombre du vent est remplie d’un souffle poétique exacerbé, souffle qui nous entraîne dans la vie des personnages que nous avons beaucoup de mal à quitter.
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